A la fois arche de Noé, refuge, maison de retraite, lieu de découverte et de production, la chèvrerie du grand Pin est un élevage singulier. Cette exploitation est le fruit d’une reconversion, celle de Mathilde Cazabonne, que la passion pour les animaux a poussé dans cette aventure aux multiples facettes.
A la frontière entre le Lot-et-Garonne, le Gers et les Landes vous pourrez trouver à la ferme des savons au lait d’ânesse, du fromage de chèvres ou vous laisser séduire par les chèvres toys à peine plus grandes qu’un chat. La ferme accueille souvent des animaux dont la vie a été jusque-là difficile. Aucun n’est abattu et pourra donc passer ses vieux jours tranquillement à Saint-Pé-Saint-Simon. L’attention qui leur est portée est bien au cœur du projet de la ferme.
Mathilde est attirée par les animaux qui sortent de l’ordinaire : ses chèvres laitières sont issues d’un croisement entre des chèvres nubiennes et un bouc maltais. Et l’arrivage le plus récent confirme ce tropisme exotique : des grands camélidés sont venus compléter l’arche de Noé de la ferme aux savons. La chamelle de Bactriane Maluwa est accompagnée de dromadaires. Par chance, l’une d’entre elle produit déjà du lait et les premiers savons pourraient être produits à l’occasion des fêtes de fin d’année. Comme le lait d’ânesse, l’or blanc de chamelle est connu pour ses propriétés exceptionnelles, notamment en cosmétique. L’élevage des bossus restera de taille modeste avec dix animaux au maximum.
A partir du printemps, l’exploitation va développer des activités de ferme de découverte, avec des petits parcs répartis dans la trentaine d’hectare du domaine. Ce sera l’occasion de découvrir le mode fascinant des camélidés et de profiter de la diversité de la ferme : lamas, vaches et chevaux accompagnant les bossus les ânes et les caprins de la chèvrerie du grand Pin.
Pour en savoir plus : page Facebook de la Chèvrerie du Grand Pin.
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