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Photo du rédacteurMarc Lohez

ALPAGA ET CACHEMIRE : DE NOUVELLES LAINES DANS LES COTEAUX DU JURANÇON

Dernière mise à jour : 18 sept. 2024




Avec ses mille habitants, ses beaux vestiges du Moyen-Age et ses coteaux viticoles de l’appellation Jurançon avec vue sur les Pyrénées, Lucq-de-Béarn a tout du village de carte postale de ce pays. L’imposante ferme béarnaise avec son authentique cour carrée que je viens visiter ce matin d’été confirme un peu plus cette impression. Mais devant, un curieux  petit troupeau vient m‘accueillir : des alpagas tout frais tondus et particulièrement vifs ! les surprises se succèdent puisque derrière la ferme, on découvre un troupeau de chèvres d’un blanc éclatant : l’un des très rares élevages de chèvres cachemire dans l’hexagone.




Ce double élevage est le produit de l’aventure d’un couple franco-britannique, Charlotte et Christian, qui ont décidé de quitter le Lot-et-Garonne pour le Béarn tout en changeant de vie il y a un peu plus de deux ans. Les Alpagas faisaient déjà partie de la famille, pour l’agrément et l’entretien du jardin, mais avec les naissances, le projet d’une exploitation de leur laine de peluche-sur-pattes voit le jour, peu avant le départ pour Lucq. C’est une fois sur place que le troupeau de chèvres cachemire est adopté, là aussi pour exploiter une laine d’une douceur exceptionnelle.


Production artisanale et slow-tourisme.

 

Charlotte et Christian font le pari de tout apprendre à faire eux-mêmes. Si l’on excepte la filature confiée à une entreprise du Lot-et-Garonne, tout est réalisé par le couple : la tonte des alpagas est facilitée par une table à bascule de conception australienne qui diminue beaucoup le stress pour les animaux. Quant aux chèvres, leur laine est récupérée uniquement par brossage, exactement comme en Inde. Le tri des laines est également effectué sur place en gardant la trace de l’origine de chaque animal… que l’on retrouvera avec sa photo sur le produit fini. Une fois les pelotes de retour à la ferme, elles y sont transformées en écharpes bonnets et mitaines entre autres - confort, douceur et chaleur garantis.


le stand de Pakucha Béarn sur un marché de créateur. crédit photo Pakucha Béarn

Lieu de production, la ferme est aussi un lieu de vie où la petite famille vise à l’autosuffisance avec potager, verger, un hectare de vigne un petit poulailler et quelques ruches. Ce petit paradis accueillera le public l’an prochain, avec des visites et une boutique à la ferme. Pour ceux qui veulent en profiter plus longtemps, deux gites seront disponibles ainsi que des logements insolites comme une yourte dans le parc des Alpagas. Si le troupeau de cachemire ne devrait plus grandir, une nouvelle source de laine pourrait rejoindre la ferme : des moutons mérinos originaires d’Espagne à la toison particulièrement réputée. En attendant, les productions de Pakucha Béarn se retrouvent sur les marchés de producteurs locaux, dans une boutique de Monein et sur la boutique en ligne.



Pour en savoir plus :








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